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par M. Henri Welschinger, elle paraphe ses missives : Napoléone, comtesse Camerata[1]. Or, chez M. de Montbel, la lettre au duc de Reichstadt est signée : Napoléone Camerata. Chez Prokesch, dont nous avons suivi le texte, elle l’est : Napoléone C. Camerata. Telle que, elle est inexplicable. Que signifie ce C ? Est-ce l’initiale de : comtesse ? On le peut croire, mais nous savons, par la réponse du duc à Napoléone, qu’on peut « à peine déchiffrer la signature ». Le reste est plus délicat. Le texte de la lettre paraît suspect à M. Frédéric Masson. Ce l’était déjà en 1842. Un sieur Franc-Lecomte disait nettement, sans en rien savoir, certainement : « La lettre de la comtesse avait été en partie altérée par une main étrangère[2]. » Nul n’en ayant vu l’original, il semble qu’il soit difficile de se prononcer à cet égard. Mais si, simplement, on observe que le style en peut paraître suspect, ne convient-il pas de se

  1. Cf. Une lettre de remerciements à Prokesch ; Henri Welschinger, Le Duc de Reichstadt... ; déjà cit., Le Correspondant, n° 1054, 15 août 1906, p. 700.
  2. P. Franc-Lecomte (de la Marne), Histoire de Napoléon II, né roi de Rome, mort duc de Reichstadt, faisant suite à toutes les histoires de Napoléon ; Paris, 1842, in-8°, p. 202.