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p. 47 et suiv. « Il m’a convenu dès aujourd’hui de dire mon mea-culpa », avouait M. Frédéric Masson. Nous sommes trop son admirateur pour ne point l’en louer.</ref>.
La comtesse Camerata était à Vienne en octobre 1830. De ce fait Prokesch reprenait toute autorité et la discussion ne pouvait plus porter que sur la lettre de Napoléone au duc et sur la réponse de celui-ci.
Au premier abord la signature la rendait suspecte. En effet, toutes les lettres de la cousine du Roi de Rome sont, jusqu’au mois de septembre 1832, époque de sa séparation avec son mari, signées Napoléon (sic) Baciocchi-Camerata[1]. Par la suite, ainsi qu’en témoigne une lettre révélée
- ↑ Elle semble avoir conservé longtemps cette signature : Napoléon. Il existe au moins deux pétitions imprimées, où la comtesse en use. Ce sont : À la Chambre des députés, la princesse Napoléon-Élisa-Baciocchi, comtesse Camerata, nièce de l’Empereur Napoléon, réclame une inscription de rente sur le grand livre de la dette publique de 31.165 francs, acquise à titre onéreux, ainsi que les arrérages échus et non perçus ; question de confiscation sous la charte constitutionnelle ; Paris, 1844, in-4o, et : À la Chambre des députés, la princesse Napoléon-Élisa-Baciocchi, comtesse Camerata, nièce de l’Empereur Napoléon ; question de confiscation sous la charte constitutionnelle ; consultation de M. Dupin aîné ; Paris, 1844, in-4o.