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pour Presbourg, qu’on lui refusa, « car la cour y séjournait et l’on pouvait craindre de son humeur audacieuse quelques frasques nouvelles[1] ». Les « frasques » redoutées n’eurent point lieu, et Camerata fut gîter à Prague, « où je me trouve très bien », écrit-elle à Baciocchi[2].

Là se termine son aventure. Le lecteur en connaît maintenant la physionomie. Il ne nous demeure plus qu’à en étudier quelques détails qui, à la psychologie du Roi de Rome et des femmes gravitant autour de lui, dans l’ombre de sa vie, peuvent apporter quelques lumières, – bien troubles et bien vagues. Mais dans quelle prison le grand jour tient-il compagnie au captif ?

III


  1. Henri Welschinger, Le Duc de Reichstadt... ; déjà cit., Le Correspondant, n° 1053, 10 août 1906, p. 471.
  2. Lettre du 27 décembre 1830. — Frédéric Masson, Jadis et aujourd’hui ; deuxième série... ; déjà cit., p. 53.