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On doit à la vérité de confesser qu’elle y trouva au moins quelques amants. Cet idéal, elle le menait de front avec l’escrime, la chasse et l’équitation, « exercices dont le monopole semble spécialement dévolu à un autre sexe que le sien[1] ». On avait tenté de le lui faire remarquer. Soin superflu. « Je sais, lui écrivait son père, je sais que tu n’écoutes personne lorsqu’il s’agit de satisfaire une de tes fantaisies[2]. » Parmi ces fantaisies se rangea celle de l’enlèvement du duc de Reichstadt, au lendemain des événements de juillet 1830.

Napoléone n’a point recueilli la gloire de sa tentative. On l’en a raillée et blâmée, alors qu’elle

  1. Guy de l’Hérault, Histoire de Napoléon II... ; déjà cit., p. 212.
  2. Lettre du 23 octobre 1830. — Frédéric Masson, Jadis et aujourd’hui ; deuxième série... ; déjà cit., p. 49.