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preinte des pas de l’aide-fossoyeur et de l’assassin. Ces empreintes, à genoux dans la glaise autour de la marnière. William Hopkins les releva avec le soin méticuleux et précis qu’il apportait toujours dans les détails les plus minimes de ses enquêtes et de ses observations.

Cet examen terminé, il se releva, et ses yeux parurent exprimer toute sa satisfaction.

— Retournons déjeuner à Trafalgar City, dit-il, nous reviendrons ici avant la nuit.

Le déjeuner terminé, Hopkins retourna chez le constable. Quand il sortit de son cabinet, il tenait à la main, enveloppé dans un journal, un paquet oblong. Ce paquet sous le bras, il retourna à la marnière. Je l’accompagnais. Arrivé à l’endroit du crime, il défit le journal et sortit du papier une paire de chaussures.

Je remarquai aussitôt qu’elles étaient dissemblables et avaient dû certainement appartenir à deux individus d’âge différent.

— D’abord, le soulier du vivant, dit Hopkins. Le soulier à la main, il remonta jusqu’à l’endroit où la trace des pas était encore visible. Sur une de ces empreintes, il plaça le premier soulier et le considéra attentivement.

Il hocha la tête et replaça la chaussure sur une autre empreinte. Je t’entendis murmurer entre ses dents :

— C’est cela.