— Pourquoi pas ? Cela déjà s’est vu.
— Ce n’est pas une raison.
— Que prétendez-vous dire, Hopkins ?
— Pourquoi ce Braddford après avoir fracassé la tête de Rackson l’a-t-il jeté dans la marnière ?
— Pour cacher son crime.
— Alors pourquoi n’a-t-il pas dépouillé le cadavre ? Le journal dit qu’on a retrouvé dans les poches deux dollars et une grosse bague d’or.
— Peut-être le temps lui a-t-il manqué ?
— C’est improbable, car le journal dit encore que le constable a procédé à l’arrestation. Donc c’est après le crime que Braddford a été arrêté, alors qu’il avait eu certainement le temps de vider les poches de sa victime.
— Cela peut être.
— Cela doit être. Il n’est pas difficile de le supposer à la lecture de l’article. Donc, si le vol n’est pas le mobile du crime, il en existe un autre.
— Peut-être la colère ? la vengeance ?
— La colère ne prend pas la précaution de dissimuler ainsi, car en jetant le cadavre dans la marnière la dissimulation est démontrée. Mais comment cet homme devenu fou a-t-il pu accomplir cet acte de prudence compréhensible chez un assassin doué de ses facultés, in-