Page:Fleischmann - Le Rival de Sherlock Holmes.djvu/63

Cette page a été validée par deux contributeurs.

— Je crains, Hopkins…

— Que ceux qui ont peur se mettent à couvert derrière moi !

— Je n’ai pas peur, Hopkins, vous le savez bien.

— Alors, marchons.

— C’est ainsi que nous atteignîmes Black-Road vers trois heures, je l’ai dit.

— Avez-vous à faire quelque chose chez vous ? me demanda William.

— Non, rien que je sache.

— Alors, venez fumer un cigare chez moi.

Au septième étage l’ascenseur stoppa.

Hopkins appuya sur le bouton électrique. Quelques minutes passèrent. Une nouvelle fois, il sonna. Le silence pesant régnait derrière la porte close.

— Il est étrange que le boy soit sorti à cette heure, observa à voix basse Hopkins, tandis qu’il tirait de sa poche une clef de forme bizarre nickelée. Il l’introduisit dans la serrure, appuya et la porte s’ouvrit. Nous entrâmes.

La porte du studio était au fond du couloir servant d’antichambre. Cette porte poussée, Hopkins jeta un cri et se précipita.

Le groom ligoté et bâillonné gisait au milieu du parquet.

— J’aurais dû m’en douter, dit Hopkins. On est venu pendant mon absence.