Page:Fleischmann - Le Rival de Sherlock Holmes.djvu/16

Cette page a été validée par deux contributeurs.

ces aventures, William Hopkins, mérite d’être figuré exactement aux yeux du lecteur dont il va désormais préoccuper toute l’attention. Qu’on m’excuse donc, car si Paris vaut bien une messe, à ce qu’on prétend, William Hopkins vaut bien dix lignes de description.

Tenant la carte à la main, je lui demandai :

— M. William Hopkins, sans doute ?

— Lui-même, gentleman.

— Fort bien. Veuillez vous asseoir. Je vous écoute.

Ce que M. William Hopkins me dit n’est pas d’une importance capitale pour ce récit, aussi ne m’y arrêterai-je pas. Dans un but pour lequel il me donna une raison pour le moins obscure, il me demanda, puisqu’il me savait ingénieur et que nous étions voisins, divers renseignements techniques sur les travaux des mines, les forages des puits. Je n’eus aucune peine à les lui fournir.

Cette conversation me révéla l’esprit remarquablement mathématique de M. William Hopkins. Plusieurs fois il prévint mes paroles, mes remarques. J’en fus particulièrement étonné.

— Vous lisez donc dans l’esprit des personnes ? lui dis-je, moitié sérieux, moitié plaisant.

— Je ne saurais raisonnablement le prétendre, répondit-il. Cependant, c’est moins diffi-