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— En êtes-vous bien certain ? demandai-je, soudain traversé d’un sombre pressentiment.

— Absolument. Je connais même le nom de ceux qui chercheront à me frapper.

— En vérité ?

— Oui. Et voici comment. La bande aux cravates vertes comptait, sous la royauté de Fierling, trente-deux membres. Huit ont été électrocutés, vingt-deux sont morts en prison ou au hard-labour[1]. Il en reste donc deux. Ils ont dû être libérés récemment. Ce sont, le premier un nommé Clarckson, le second un nommé Morgan. J’ai réfléchi cette nuit aux chiffres inscrits successivement sur ma porte. 10, 9, 8, 7, 6, 5, 4, 3, 2, et enfin 1, signifiaient simplement : vous avez encore 10 jours à vivre, puis 9, puis 8, puis 7, puis 6, puis 5, et ainsi de suite. Jusqu’au chiffre 6, je pouvais ignorer de qui me venait ce sinistre avertissement. À partir du chiffre 5, j’ai été mis sur la voie. Chacun des chiffres suivants était accompagné d’un autre chiffre qui, abstraction faite des signes


donnaient le résultat suivant :

  1. Travaux forcés.