Page:Fleischmann - Le Rival de Sherlock Holmes.djvu/113

Cette page a été validée par deux contributeurs.

vant devant sa porte je trouvai sur le panneau le chiffre :

1

Et à la poignée de la porte était attachée une cravate verte. À mon coup de sonnette, Hopkins lui-même vint ouvrir. Je lui désignai le chiffre et la cravate. Je le vis pâlir affreusement. Il s’appuya au mur, et d’une voix qu’il essayait cependant de rendre ferme, il murmura :

— Entrez, cher ami.

Derrière moi il tira les verrous après avoir détaché de la porte la cravate verte.

— Comprenez-vous quelque chose à tout cela, Hopkins ? lui demandai-je.

— Je viens de comprendre à l’instant même, dit-il. Je sais maintenant ce qu’on me veut.

— Que vous veut-on ?

— On veut ma mort, simplement.

— Votre mort ?…

— Oh ! les gaillards sont de taille ! Mais je suis de taille aussi à leur répondre ! La partie sera rude.

Mais de qui donc s’agit-il, Hopkins ?

— C’est vrai, vous ne savez pas, Sanfield. Avez-vous entendu parler de la bande aux cravates vertes ?

— Celle dont le chef a été électrocuté à Baltimore ?