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d’Alexandre, contemporain d’Hécatée, et ami du roi Antigone, gouvernait la Syrie. [214]. Cependant, tandis qu’Hécatée a écrit un livre entier sur nous, Hiéronyme ne nous a mentionnés nulle part dans son Histoire132, bien qu’il eût vécu presque dans notre pays, tant ces hommes différaient de sentiments ! A l’un nous avons semblé mériter une mention importante ; une passion tout à fait défavorable à la vérité empêcha l’autre de voir clair. [215]. Pourtant il suffit, pour prouver notre antiquité, des annales égyptiennes, chaldéennes et phéniciennes, auxquelles s’ajoutent tant d’historiens grecs. [216]. Outre ceux que j’ai déjà cités, Théophile, Théodote, Mnaséas, Aristophane, Hermogène, Evhémère, Conon, Zopyrion et beaucoup d’autres peut-être - car je n’ai pas lu tous les livres - ont parlé de nous assez longuement133. [217]. La plupart de ces auteurs se sont trompés sur les origines pour n’avoir pas lu nos livres sacrés ; mais tous s’accordent à témoigner de notre antiquité dont j’ai fait l’objet de ce traité. [218]. Pourtant Démétrius de Phalère, Philon l’ancien et Eupolémos ne se sont pas beaucoup écartés de la vérité134. il faut les excuser, car ils ne pouvaient suivre nos annales en toute exactitude.