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Mais non ! un luth caché dans mon sein vibre encore ; Tel un doux Alcyon gémit sur un écueil, Tel le cygne en mourant trouve un chant plus sonore, Tel souvent le rosier fleurit sur un cercueil.

Comme un ami d’enfance, à mon âme attendrie, Ce luth redit les mots qu’enfant je bégayais, Me rend le bruit des eaux qu’enfant je côtoyais, Et me parle de la patrie !