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J’ai de mon père
Reçu les longs adieux…
Ma tendre mère
Est si loin de ces lieux !
Pour mes yeux, pleins de larmes,
Ces bords n’ont point de charmes,
Ces bords nouveaux
Si brillants et si beaux.

Il est en France
Un doux et frais vallon ;
Au fond s’élance
La tour d’un vieux donjon.
Le mur qui l’environne
De lierre se couronne,
De pampres verts,
Les coteaux sont couverts.