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—Je vois le Tage
Aux bords inspirateurs.
Je vois la plage
Aux contours enchanteurs.
Mais mon âme oppressée
D’une amère pensée
Traîne le poids,
Et mon luth est sans voix.

En vain cette onde
Comme un miroir d’azur,
Claire et profonde,
Réfléchit un ciel pur.
Je rêve un ciel plus sombre,
Un vallon rempli d’ombre…
Aux flots déserts,
Que diraient mes concerts?