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Quel vent dispersera la cendre des bannis ?
Les petits oiseaux ont leurs nids,
Sur les rochers l’aigle a son aire,
Le loup sauvage a sa tanière,

L’hôte impur des marais, un lit dans les roseaux,
Le plus chétif insecte, un buisson qui l’abrite.
Mais nous ! où reposer notre tête proscrite ?
Nous n’avons ni pays, ni temple, ni tombeaux !