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Je disais : tu passas sur l’onde frémissante, De ton aile d’azur a peine l’effleurant. Ton doux chant répondit à ma voix gémissante Comme les sons d’un luth entre mes doigts vibrant.

Reviens, réponds encore au cri de ma souffrance ! Tu plais a ma douleur, oiseau mélodieux ! Ton chant d’amour me semble un hymne d’espérance Et ta couleur brillante est la couleur des cieux !

Chante et rase les flots d’une aile paresseuse ! Tel qu’un enfant riant sur sa couché bercé, Chante, doux Alcyon, et par l’onde amoureuse, Vogue mollement balancé ! </poem>