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L’orage qui l’a mouillée
N’a sur sa corde rouillée.
Laissé qu’un chant douloureux.
Le triste écho qu’elle éveille
Fatiguerait votre oreille
Que berce un refrain joyeux.


Écoutez sous le feuillage,
Les oiseaux au gai ramage
Que ramène le printemps
Celui qui dans la vallée
Cherche une place isolée
Ne peut vous charmer long-temps.


Dans votre innocente joie,
Tressez la perle et la soie ;
Joignez la fleur à la fleur :
Comme vous, au mot de fête,
J’ai souvent paré ma tête
Et senti bondir mon cœur.