Au lieu de fuir le monde, allez vers lui ! Son langage n’est pas le vôtre, apprenez-le ! Soumettez-vous à ses exigences. La réputation et le pouvoir se gagnent par le contact ; et, puisque la société est naturellement à l’état de guerre, rangez-vous dans le bataillon des forts, du côté des riches, des heureux ! Quant à vos pensées intimes, n’en dites jamais rien, par dignité et par prudence. Dans quelque temps, lorsque vous habiterez Paris, comme nous…
Mais je n’ai pas le moyen d’y vivre, Madame !
Qui sait ? avec la souplesse de votre talent, rien n’est difficile ; et vous l’utiliserez pour des personnes qui en marqueront leur gratitude ! Mais il est tard ; au plaisir de vous revoir, monsieur !
Oh ! restez ! au nom du ciel, je vous en conjure ! Voilà si longtemps que je l’espère cette occasion. Je cherchais des ruses, inutilement, pour arriver jusqu’à vous ! D’ailleurs, je n’ai pas bien compris vos dernières paroles. Vous attendez quelque chose de moi, il me semble ? Est-ce un ordre ? Dites-le ! j’obéirai.
Quel dévouement !
Mais vous occupez ma vie ! Quand, pour respirer plus à l’aise, je monte sur la colline, malgré moi, tout de suite, mes yeux découvrent parmi les autres votre