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THÉÂTRE.
Madame de Grémonville.
Jugez donc ! un coup de cette force à son âge ! lui qui aimait Paul comme son fils ! Il y a de quoi le tuer.
Madame de Mérilhac.
Surtout s’il n’a pas pu encore l’arracher aux séductions de cette… misérable !
Madame de Grémonville, à Mme Duvernier.
Un vieillard qui succombe, une femme délaissée, une orpheline, voilà l’œuvre de M. Paul, Madame !
Madame Duvernier.
J’en souffre plus que vous, moi, sa mère !
Madame de Grémonville.
Je suis mère aussi, permettez !
Madame Duvernier.
Sans doute ! et quand j’aurais des excuses à apporter…
Madame de Grémonville.
Lesquelles, s’il vous plaît ?
Madame Duvernier.
Car enfin, vous l’avez abandonné un peu vite, comtesse ?
Madame de Mérilhac.
Dites qu’il s’est abandonné lui-même ! Devant un scandale qui arrive à ces proportions…
Madame de Grémonville.
C’est juste ! et peut-être Mme Duvernier comprend-elle maintenant où mène une éducation… trop… libérale.