jouir de la fortune de ma belle-sœur, je voudrais même par là affaiblir un peu la peine que lui a causée mon mariage, et je déplore, croyez-le, celle qu’il a pu indirectement vous faire.
Ma peine, à moi, est oubliée… (appuyant) bien que j’en regrette les conséquences.
N’en parlons plus !
Du reste, elles ne sont pas irréparables ; tous les jours des nominations se trouvent retardées, empêchées même, pour une raison ou pour une autre, puis elles ont lieu, plus tard. M.des Orbières me le disait encore ce matin : tout n’est pas perdu. (Elle lui tend la main pour partir.) Ainsi, à bientôt ! sans rancune ! Et puisque vous allez voir M. de Grémonville, n’oubliez pas de lui représenter, pour mieux le fléchir, que c’est un parti fort avantageux. La position d’Amédée…
Vous croyez donc absolument qu’il veut se marier ?
Je m’en charge.
La conversion, quoi que vous dites, me semble…
Bah ! dès que je le verrai…
Amédée !