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Jeanne.
Non ! non ! Oh ! je me sens de l’esprit ! tu vas voir.
Paul, saluant.
Madame !…
À part.
Pour qu’un être tellement merveilleux se rencontre ici, avec moi, c’est que le ciel, sans doute, l’a voulu ? Serait-ce par hasard… ?
Jeanne, imitant les gestes du mannequin.
Bonjour ! bonjour, mon bon !
Paul.
Quelle familiarité ! C’est un indice, un signe, peut-être ?…
Jeanne, se rapprochant de lui.
De la tristesse, il me semble ? Et la cause ?
Paul.
Prêt à partir pour un long voyage, je me demandais, tout à l’heure, si je ne ferais pas mieux…
Jeanne.
Un voyage ? ça me va ! Plus on est de fous, plus on rit ! Votre bras, voyons ! Presto !
Paul.
Elle est folle !
Jeanne.
Mais regardez ! J’ai trois cent quatre-vingt-douze caisses pleines de robes, des coiffures par douzaine, des serviettes brodées, des torchons à dentelles, des