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et brodeuses, chemisiers et couturières, retirez-vous dans vos cabinets artistiques, nous souhaitons être seuls ! Demeurez, Couturine !
Scène IV.
JEANNE, COUTURIN, COUTURINE.
Couturin.
Eh bien ! jeune fille, ce luxe de la toilette que tu désirais si fort, le voilà !
Jeanne.
C’est donc vrai ! Je ne rêve pas !
Couturin.
Non, les génies supérieurs te protègent.
Jeanne.
Moi !
Couturin.
N’en doute plus ! Aucune, grâce à nous, ne sera aussi séduisante.
Jeanne.
Oh ! merci. Il va donc m’aimer.
Couturin.
Peut-être ? Pour atteindre à la moderne dignité de femme, — tâche de comprendre, — pour devenir tout à fait cet être charmant, inextricable et funeste commencé par Dieu et achevé par les poètes et les coiffeurs, si bien qu’il a fallu soixante siècles au monde avant de produire la Parisienne, il te manque encore, ô petite fille, bien des choses.