opérations de Bourse, qui furent d’abord heureuses ; et il a si bien fait… que… une première fois, je lui ai prêté dix mille francs. Oh ! il me les a rendus, et même avec des bénéfices ! Deux mois plus tard, autre prêt de cinq mille ! Mais la chance avait tourné. Une troisième fois…
Est-ce que ça me regarde ?
Bref, il me doit actuellement trente mille deux cent vingt-six francs, et quinze centimes !
Ah ! c’est bon à savoir !
Ce jeune homme a abusé de ma candeur ! Il me leurrait avec la perspective d’une belle affaire, un riche mariage.
Coquin !
Par sa faute, je me trouve sans argent. Depuis quelque temps, j’en ai tellement dépensé ! (Il soupire.) Et, puisque vous êtes son ami, arrangez-vous, priez-le, pour qu’il me rende ce qui m’appartient.
Me demander cela, vous, mon rival !
Je n’ai pas fait le serment de l’être toujours ! J’ai du cœur, monsieur Rousselin ; je sais reconnaître les bons offices !