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Graine de lin, graine de pavot ; leurs propriétés ;

Grand-Prêtre ; son costume, description ;

Une lettre de M. Baudry lui signalant, dans Renan, un passage sur le temple d’Astarté ;

Une lettre du Muséum d’histoire naturelle de Rouen, lui indiquant les fleurs et arbustes vivant sur les limites du désert ;

Une autre lettre de la même source, indiquant les fleurs pouvant être indiquées comme ornant les jardins de Carthage ;

Un plan représentant un assemblage de poutres carrées reliées par des colliers de fer ;

Une description de mort volontaire par abstinence (décrite par la victime) [voir numéros de la Gazette médicale, 1857, 58, 50, 49].

Une notice sur trois missels orientaux rapportés d’Égypte par S. M. (an VIII).

Une lettre du Muséum d’histoire naturelle de Paris, répondant à Flaubert qu’on ne peut lui fournir de documents sur la maladie des serpents ni sur les remèdes ;

Une liste, à Flaubert adressée, des étapes de Tunis au Kef, avec les villages et les ruines qu’on rencontre sur la route ;

Une lettre indiquant la manière de compter des Phéniciens, l’ordre numérique ;

Une note sur les oiseaux chasseurs de sauterelles ;

Liste de huit ouvrages à consulter sur la magie ;

Une citation de la Bible sur le Serpent d’airain ;

Une lettre explicative sur les charmeurs de serpents ;

Une lettre contenant une liste de noms gaulois ;

Le dessin de la silhouette des montagnes : Djebel Iedjebeul (sic), Mardeuf, Djebel Ouan’m, Djebel Elheraïa ;

Une lettre dont voici les termes : « Vous avez mille fois raison de trouver incompréhensible le passage où Ammien prétend que Thèbes a été prise par les Carthaginois. Il y avait en Libye une ville du nom d’Hécatompylos qui fut pillée en effet par les Carthaginois (Diodore, livre XXIV des Excerpta, p. 563, de l’édition Vessel). Comme Thèbes, en Égypte, était surnommée Hécatompylos, l’auteur latin s’y est mépris » ;

Une lettre citant un passage de l’Hist. romaine de Mommsen (2e éd., tome I, p. 548) : « Annibal qui n’avait pas le patriotisme étroit des Carthaginois, promit, en partant d’Espagne pour sa grande expédition, aux soldats Libyens qui formaient plus de la moitié de son armée, de leur donner le droit de cité carthaginoise s’il pouvait les ramener vainqueurs en Afrique » ;