la croix (*). Mais il était impossible de saisir ce qu’ils disaient, car
Quant à Giscon et aux autres prisonniers, au nombre d’environ sept cents, les gens de Spendius se saisirent d’eux, les entraînèrent hors des retranchements et, arrivés en vue du camp carthaginois, leur coupèrent d’abord les mains. Ce même Giscon que, peu de temps auparavant, ils préféraient à tous les autres Carthaginois, qu’ils appelaient leur bienfaiteur et avaient pris pour arbitre, c’est par qui qu’ils commencèrent le supplice (*).
On les mutila, on les mit à la torture, on leur cassa les jambes (*), et, vivants encore, on les jeta dans une fosse (*).
LXXXI. C’était, pour les Carthaginois, un malheur affreux et irréparable ; ils en reçurent la nouvelle avec une douleur indignée et mandèrent à Hamilcar et à Hannon, leur autre général, de les assister dans leur malheur et de venger les suppliciés.
En même temps, ils envoyèrent des hérauts aux rebelles, pour leur demander la permission d’enlever leurs morts (*). Les Barbares
LXXXII. Alors Hamilcar, cruellement anxieux devant tant d’atrocités, appela auprès de lui Hannon ; il espérait que les deux