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Citernes du Rieff. — Dix couloirs, avec une porte romaine, mieux conservés qu’à Oudenah ; dix réservoirs parallèles, chacun a 30 pas de long sur 10 de large ; il y en a encore deux autres, en tout 12.

Du haut du rocher, vers l’Ouest, à droite, une ligne de montagnes rouges et noires, mamelonnées, Ouad-Mesmedah ; puis une longue table, avec une pointe à droite, Djebel-Ourrah-Zo ; une comme Hammam-lif, Fegel (Djebel ?), Arroubah. En continuant vers la gauche, une ligne très basse, droite et longue, puis deux autres Hammam-lif qui s’appellent Djebel-Araba. Autre table, une montagne pointue, Garn’Alferd, et la ligne droite reprend ; tout cela, depuis les deux Hammam-lif, est plus loin.

Vers le Sud-Ouest, une autre chaîne, plus près, Ouaglet-el-Chevur ; une pointe écrasée, une alpe, puis, vers le Sud, une grande ligne et, par derrière, une autre en se tournant vers l’Est. Cette seconde grandit et je finis par en voir trois. L’Est et le Nord me sont bouchés par le rocher même sur lequel je suis.

Sortant de Keff, mosquée à droite, immense plaine, noire. Quand on est au bas, Ouad-el-Rummel. — Tourné à droite, rivière, arbres, lauriers-roses, porte (rocher), gourbis à droite. On tourne à gauche très vivement et on laisse à gauche une montagne très boisée, Djebel-Soddim (Khangget-el-Terrabya) ; on passe le Meglagh, pays plus plat, assez boisé, puis on monte. — Banques de granit, chênes, aubépines ; plateau dénudé sur lequel est un petit ruisseau dit Sakiet-sidi-lonsen. — Couché.