Page:Flaubert - Notes de voyages, II.djvu/253

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Homme pendu par le milieu du corps, la tête et les pieds retombant, les mains derrière le dos : à gauche, quatre hommes en chemise, les mains attachées derrière le dos, sont à califourchon sur un cheval de bois, assez haut pour dominer la foule.

Des soldats rangés semblent braquer leurs fusils vers la poterne où est accroché le patient dans la position susdécrite ; foule de soldats, régiments en ligne.

Potence : un pieu supporte un bras terminé d’un bout par une corde et de l’autre par le patient pendu ; cette corde s’enroule à un cylindre, qui a l’air de faire s’abaisser et s’élever le bras de la potence. On monte à cette potence par une échelle. La corde peut-être glissait sur le bras de la potence, et le supplice consistait à le monter et à le descendre continuellement.

Le cheval de bois sur lequel sont les condamnés était sans doute une espèce de pilori.

capitole.

Bustes. — Un Bacchus indien, et comme les plus vulgaires, c’est-à-dire avec le nez à lignes carrées sur le pied duquel (buste-hermès) : ΠΛΑΤΩΝ.

Buste de femme, avec deux mèches sur les épaules, une sur chaque, et la coiffure en petits vignots (deux rangs) comme les bustes-indiens, avec cette inscription : ΣΑΠΦΩ ΕΡΕΣΙΑΣ.

Faune avec des raisins et le pedum ; à la place des carotides, deux petites loupes oblongues, comme aux Studi.