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une ligne de cheveux bouclés à petites boucles, trous dans la chevelure. Expression triste de la physionomie.

Petite statue de Priape (Herculanum). — Remarquable par l’expression forte de la figure, debout et nu, appuyé à un tronc d’arbre, la tête est baissée sur la poitrine ; haut des bras et du torse puissant. La barbe, tourmentée largement, est divisée en quatre pointes qui tombent sur la poitrine et les épaules. Figure mouvementée et pleine de fantaisie.

Deux Hermès terminés par des figures rustiques. — L’un complètement drapé, la forme du bras droit est seule indiquée dessous ; la tête herculéenne, un peu inclinée à droite et d’expression triste.

Hermès représentant un histrion. — Tunique et chiton, une ceinture large, visage épaté, barbe de satyre, répandue ; coiffé d’une sorte de turban en forme de cheminot. À la main droite une patère, tient de la gauche un cylindre creusé, comme serait un fémur évidé.

Hermès à capuchon, indiqué comme un Hercule. — La tête sans barbe est puissante, surtout de profil, je l’avais d’abord prise pour une tête de femme. La tête est entourée d’un capuchon dont les deux côtés s’avancent en oreilles, sur la figure, à la hauteur des pommettes, laissant le haut de la tête découvert ; le capuchon est terminé et noué sur la poitrine par deux pattes de lion. Bras vigoureux. Sur les flancs une peau de lion, à la main droite un cylindre creusé (os ?) ; la gauche (restaurée) tient des fruits (pommes d’or du jardin des Hespérides).

Petit satyre velu. — Le genou droit en terre, ses