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perie prise entre la cuisse droite de la femme et le tabouret. — Entre les deux femmes, et tourné du côté de celle qui est assise, un enfant (sans tête) qui lui vient, comme hauteur, au niveau du genou, l’épaule droite nue ; drapé sur l’épaule gauche, sa main gauche très remontée, le coude (caché) devant faire angle aigu sur le genou gauche de la femme.

À côté de là, une femme sur un char.

Le pied gauche seulement repose dessus, faisant angle droit avec la cuisse ; le pied droit est en l’air complètement, en arrière. (Comment pouvait-elle s’y tenir ? la position des gens sur les chars me paraît toute conventionnelle. Dans une des tablettes du Parthénon, un guerrier, avec son bouclier et qui est sur un char, a le pied posé sur la jante de la roue.) Son pied gauche est posé seulement sur le bord du char ; ses deux bras en avant tiennent les rênes dans un mouvement très attentif. Le char est évidemment emporté avec vitesse : la draperie est incourbée symétriquement sur le dos, qui penche dans tout le mouvement du corps porté en avant, et du dos elle va se ramasser sur le bras. L’avant-bras est nu. Elle a comme coiffure un gros chignon, carré par le bout.

tablettes du parthénon.

Mouvement des jambes de devant des chevaux (jambe cabrée) très élevé ; la jambe déployée toute droite serait fort longue. Tous les chevaux ont les veines excessivement saillantes ; à tous, au coin de la bouche, un trou ; sic dans la main du