Galerie supérieure tout le long du pourtour du dôme, séparée en deux : une aux Arméniens, l’autre aux Latins ; c’est contre le mur de celle-ci que se trouve le portrait de Louis-Philippe.
L’église arménienne est en bas, il faut descendre plusieurs marches en dessous de l’église grecque (il faut prendre à droite, en entrant dans le Saint-Sépulcre, entre l’escalier du Calvaire et l’église grecque).
Le pacha a les clefs du Saint-Sépulcre, sans cela les sectes s’y massacreraient. Au point de vue de la paix, il est heureux que les Turcs aient les clefs du Saint-Sépulcre ; cela pourtant choque si énormément que ça en fait rire. — Le meurtre d’un Juif sur la place du Saint-Sépulcre se rachète par 60 paras. — Pendant que nous visitions le Saint-Sépulcre, j’ai entendu 4 heures sonner aux différentes horloges des églises.
Jeudi 15, jour de l’Assomption, nous sommes sortis par la porte de Saint-Étienne, sur la face extérieure de laquelle se voient quatre lions, classiques, retroussés, féroces, bons lions tels qu’il s’en trouve dans les « histoires du monde » du xvie siècle. Des soldats lavaient leur linge dans leurs cuvettes de bois ; un d’eux a appelé le jeune Iousouf qui était avec nous. — Place dans le rocher où fut lapidé saint Étienne. — Le jardin des Oliviers est fermé, voilà la seconde fois que nous ne pouvons le voir.
Église du tombeau de Marie, à gauche. À la porte, un Abyssinien en turban bleu, que nous avons déjà vu dans le Saint-Sépulcre ; c’est d’un