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et peint sur ses quatre faces, dieux à visage vert, les poings près l’un de l’autre sur la poitrine, les coudes écartés, et tenant dans leurs mains le sceptre et le fouet.

Aux quatre coins de l’appartement, sous la console circulaire, un divan à tête de léopard et à pieds de lion, peint.

Sur le côté gauche immédiatement en entrant : corps de femme terminé par un long serpent.

Grande salle du fond : plafond peint, fresques d’un ton blond. — Un typhon dévoré par le crocodile : le crocodile, dressé debout par derrière, appuie ses pattes sur les épaules du typhon. Étourdissante chose comme vestige de religion antique !

Petite chambre à droite avant d’arriver à cette salle (la chambre des momies est à gauche en allant au grand plafond voûté) : un bœuf sur la paroi d’en face ; une panégyrie s’agite dans ses jambes, les hommes lui viennent au jarret. Au-dessus de lui et autour, le mur est blanc, les noms des voyageurs écrits au couteau y disparaissent les uns sous les autres, c’est tout aussi hiéroglyphique que les hiéroglyphes qui entourent les trois autres côtés de la chambre.

16. Entrée difficile. Une seule chambre avec un sarcophage en granit, vide. Une inscription au crayon déclare que Belzoni, Stralton Beechy et Bennett ont été présents à son ouverture le 11 octobre 1817.

Sur la paroi de droite, hommes sans bras portant des figurines.

Hommes : chevelure verte, barbe noire ; aux deux bouts du bâton qu’ils portent, un bœuf ; de