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rieur, celui qui touche à la montagne, est plus élevé ; dans l’épaisseur, je vois une porte.

Les moignons de pierres qui règnent sur le mur extérieur du second naos ont-ils servi à supporter des constructions abritant l’espace compris entre ce mur et la deuxième enceinte ?

De la seconde enceinte, on pénétrait par une porte dans une autre enceinte carrée, adjacente au temple, qui est sur son côté droit ; on y entrait aussi de face par une porte simple et qui est sur la même ligne que le pylône du temple. Qu’était-ce que cette construction ?

Bet-Ouali. — (Voir la description de Champollion le jeune dans ses Lettres sur la Nubie.)

Tafah. — Mardi, à 6 heures moins un quart du matin.

Deux temples, petits tons doux ; l’un, complètement engagé dans le village, sert d’habitation.

Gens qui viennent apporter du lait, des poulets, de petits paniers et des boucliers en peau de crocodile et d’hippopotame. — Une femme marchant avec un pot de lait sur la tête et son enfant sur le bras gauche, le bras droit est découvert. — Grande bougresse qui vend des pigeons à Joseph : bras virils, figure un peu camuse, bandeaux tressés de petites tresses, c’est réuni en plaques noires, verni par la graisse, cambrure de son dos brun, bague en cuivre au pouce.

Quelques palmiers, les montagnes au fond, soleil du matin.

Kardasch. — À 9 heures du matin. Non loin des ruines du temple, chapelle égyptienne au milieu d’une carrière ; l’entour est tabulaté d’inscriptions grecques. Dans les environs, dans le désert,