Ulysse, sur le bord de sa tente, causant avec ses amis, Achille tout armé qui faisait courir son char le long du rivage de la mer.
Mais elle est folle tout à fait ! Pourquoi donc ?…
Chut ! chut !
J’étais dans une forêt, des hommes ont passé. Ils m’ont prise et, m’attachant avec des cordes, m’ont emportée sur leurs chameaux.
Ils se glissaient sur moi dans mon sommeil. Ce fut le Prince d’abord, puis les capitaines, puis les soldats, puis les valets de pied qui soignent les ânes.
Ils m’ont lavée dans la fontaine, mais mon sang qui coulait a rougi les eaux, et mes pieds poudreux ont troublé la source. Ils m’ont graissée avec des huiles, ils m’ont frottée avec des onguents, et ils m’ont vendue au peuple pour que je l’amuse.
C’était à Tyr la Syrienne, près du port, dans un carrefour étroit… Un soir, nue, debout et le cistre en main, je faisais danser des matelots grecs. La pluie d’orage ruisselait sur le bouge, la vapeur des vins montait avec les haleines et la fumée des lampes. Un homme tout à coup