la croix aura atteint cette pierre, je commencerai mes oraisons.
Le ciel pâlit, le gypaëte tournoie, les palmiers frissonnent, la lune va se lever, et demain ? le soleil reviendra ! puis il se couchera, et toujours ainsi ! toujours !… moi, je me réveillerai, je prierai, j’achèverai ces corbeilles que je livre à des pasteurs pour qu’ils m’apportent du pain. Ensuite je prierai, je me réveillerai… et toujours ainsi ! toujours !
Ô mon Dieu ! les fleuves s’ennuient-ils à laisser couler leurs ondes ! la mer se fatigue-t-elle de battre ses rivages, et les arbres, quand ils se tordent dans les grands vents, n’ont-ils pas des envies de partir avec les oiseaux qui rasent leurs sommets ?
Encore la largeur de deux sandales et ce sera le moment de la prière, il le faut !
Vraiment cet animal est fort joli !