toi sur la mousse, baigne-toi dans les fontaines. Bois du vin, mange des viandes, aime les femmes. Étreins la nature par chaque convoitise de ton être et roule-toi tout amoureux sur sa vaste poitrine !
Si je vivais !…
Non, non ! la vie est mauvaise ! le monde est laid.
Je ferais peut-être mieux de mourir !
Tu parles de mourir ! Pauvre fou qui aime à se dire à lui-même : « Oh ! je connais, je suis las, j’ai tout éprouvé ! Donc, je suis sage !… » et tu vas partout broutant de la tristesse pour engraisser ton orgueil ! Dis-moi !… frémissante et déshabillée, as-tu quelquefois tenu sur tes genoux la catin rieuse, qui se regardait dans tes prunelles. Avait-elle sur la peau de bonnes odeurs de violettes flétries, et, dans les reins, des souplesses de palmiers, et, dans les mains, des irritations fluides à t’inonder de désirs, quand elles passaient sur