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tout ce qu’il faut. (La correction de l’auteur a fait disparaître la faute signalée.)

Page 120, ligne 10, Le fixer n’est pas français — on fixe les yeux sur — ôte cela, tu vas regimber, mais c’est inadmissible.

Page 163, ligne 4, J’y ai besoin — est du charabias.

Page 163, ligne 8, Ne mets pas indisposée, qui est ridicule et a tant d’acceptions différentes, si tu ne veux pas mettre malade, mets souffrante.

Page 165, ligne 27, Crois-tu que ce soit l’archet lui-même qui eût frappé sur le pupitre — sous prétexte de couleur et de vivacité, de mouvements, tu te fous trop de la grammaire.

Page 165, ligne 27, La foule : tu viens de dire qu’il y a 60 personnes.

Page 178, ligne 20, indisposé — non, c’est du langage d’apothicaire.

Page 217, ligne 1, à cette époque, la Sainte Chapelle était invisible du Pont-Neuf, car la flèche n’avait pas été reconstruite.

Page 224, ligne 13, tu veux dire de la rareté de ses visites : ses rares visites signifient tout autre chose.

Page 226, ligne 28, Quel rapport entre Bottes vernies et les tempes rasées, pourquoi alors bien que.

Page 227, ligne 12, Observa un monsieur — Ah ! mais non, on fait observer, on remarque — si l’on observe c’est un objet — tu te feras moquer de toi par le petit papier si tu laisses cela.

Page 231, ligne 33, S’approchant de Madame, tu veux dire de sa femme ; les bourgeois seuls disent madame et tu n’en es pas un.

Page 257, ligne 5, Non, pas prêts à s’embrasser (c’est-à-dire préparés à), mais près de s’embrasser, c’est-à-dire sur le point de.

Page 294, ligne 14, du vin de Champagne et non pas du champagne.

Page 357, ligne 19, On me laissait faire tout ce que je veux — non, tout ce que je voulais.

Page 398, ligne 4, La garde nationale — Les gardes nationales du royaume — Les gardes nationaux de Paris.

Page 553, faire à manger — pas raide et bougrement gargote. (La correction de l’auteur a fait disparaître la faute signalée.)

Nous empruntons à Maxime du Camp ce passage de ses Souvenirs littéraires relatif aux discussions grammaticales qui s’élevaient souvent entre Flaubert et lui ;

« J’étais guéri depuis longtemps des discussions littéraires lorsque Flaubert m’apporta l’Éducation sentimentale ; mais pour lui