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CORRESPONDANCE
DE
GUSTAVE FLAUBERT
1633. À ÉMILE ZOLA.
[Croisset] vendredi soir [5 janvier 1877].
Votre lettre m’a fait grand plaisir, mon cher ami, et il me tarde, comme à vous, de nous voir.
Ce sera de dimanche prochain en quatre semaines. Je compte partir d’ici le 3 février. Hélas ! je n’arriverai point avec Hérodias terminée. Je n’en serai qu’à la fin de la seconde partie, mais la troisième sera fortement esquissée. Je travaille beaucoup et n’avance guère. D’ailleurs je n’y vois plus goutte. Quant à la santé, elle est splendide.
Et la vôtre ? Vous ne me parlez pas de votre cœur !
Quand sera-t-elle jouée, votre farce pour le Palais-Royal[1] ? Je vous assure que j’y serai beau comme énergumène.
Ne m’envoyez pas votre Assommoir, ça me per-
- ↑ Le Bouton de Rose.