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DE GUSTAVE FLAUBERT.

atténuer son ventre au commencement, vous me feriez plaisir.

Excusez-moi près d’Hennique ! Vraiment je suis accablé par mes lectures, et mes pauvres yeux n’en peuvent plus. J’ai encore une douzaine d’ouvrages à lire avant de commencer mon dernier chapitre. Je suis maintenant dans la phrénologie et le droit administratif, sans compter le De Officiis de Cicéron, et le coït des paons.

Vous qui êtes (ou qui, mieux, avez été) un rustique, avez-vous vu ces bêtes se livrer à l’amour ?

Je crois que certaines parties de mon chapitre manqueront de chasteté. J’ai un moutard de mœurs inconvenantes, et un de mes bonshommes pétitionne pour qu’on établisse un b… dans son village.

Je vous embrasse plus fort que jamais.

J’ai des idées sur la manière de faire connaître Boule de Suif, mais j’espère vous voir bientôt. J’en demande deux exemplaires. Rebravo ! n… de D… !


1941. À PAUL ALEXIS.
Dimanche, 1er  février 1880.

Merci de votre volume[1], mon brave Alexis, il m’a fait grand plaisir.

J’avais déjà lu Lucie Pellegrin, et il m’en était resté le souvenir d’une chose raide. Elle m’a semblé plus raide encore : ça a de la poigne. C’est

  1. La Fin de Lucie Pellegrin.