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CORRESPONDANCE

vous recommander la publication, aussi prompte que possible, des Vers de Maupassant. Faites cela, et vous m’obligerez infiniment. C’est un SERVICE que je vous demande, et la publication ne vous déshonorera pas.

3o La Féerie a bonne mine et, ainsi publiée, elle me plaît.

Nous causerons de la question pécuniaire quand tout sera paru. Mais (il y a toujours un mais), d’ici là, mon bon, vous seriez bien aimable de m’envoyer ce qui me revient de l’Éducation sentimentale (votre dernier paiement était pour un tirage de Salammbô). Franchement, et sans blague aucune, un peu de monnaie me serait agréable pour le quart d’heure.

Je commence le plan de mon dernier chapitre. Quand sera-t-il fini ? Dieu le sait ! Peut-être pas avant la fin d’avril, ou le milieu de mai.

Dès qu’il fera moins hideux, au commencement de mars, je suppose, je m’attends à votre visite, en compagnie de Zola, Goncourt et Alph. Daudet. Vous apparaîtrez avec les violettes et nous nous livrerons à un petit balthazar rustique.

D’ici là, je vous embrasse. Vôtre.


1937. À GUY DE MAUPASSANT.
Dimanche [25 janvier 1880].

J’attends le modèle d’une pétition à M. Turquet[1].

Je viens d’écrire à Charpentier pour votre

  1. Sous-secrétaire d’État aux Beaux-Arts.