Mais dès qu’on pourra circuler, vous devez venir ici avec Pennetier et Georges pour réparer le malencontreux déjeuner de l’année dernière.
Que 1880 vous soit léger !
Tout à vous.
Pennetier ignore peut-être que son riflard est chez moi depuis un mois. Il devait l’envoyer chercher, au dire de Pouchet (auteur du délit !).
Je comprends votre indignation contre ces deux livres dont vous me parlez et que je ne connais pas ; d’abord parce que je comprends toutes les indignations, secondo parce que c’est vous qui êtes blessée, et troisièmement parce que j’aime la grandeur et que j’exècre ce qui l’outrage. Mais qu’y faire ? N’y plus songer, si l’on peut, est le seul remède. Méprisez donc tout cela et ne pensez qu’à vous et à vos amis (recommandation bien inutile).
Quand ce billet vous arrivera, il me semble qu’on sera un peu dégelé. Ce soir (ici du moins) le temps est moins froid, et il pleut. Je viens de passer un mois enseveli sous la neige, et menant l’existence du fossile appelé « l’Ours des Cavernes ». Aussi ai-je avancé ma besogne.
J’espère entamer mon dernier chapitre dans le