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DE GUSTAVE FLAUBERT.

1883. À ÉDOUARD GACHOT.
[Paris, 11 septembre 1879.]
Monsieur,

Envoyez-moi le 21 ou le 22 votre manuscrit à Croisset. Je vous promets de le lire attentivement et de vous en dire mon avis en toute franchise.

Je vous serre la main avec cordialité.


1884. À SA NIÈCE CAROLINE.
Saint-Gratien, mercredi matin, 11 heures, 17 septembre 1879.

Je suis étonné, stupéfait et même inquiet de n’avoir pas de nouvelles de ma pauvre fille ! Comment ! depuis plus de huit jours, pas un mot !

[…] Je continue à corriger l’Éducation sentimentale. L’affaire avec la Vie Moderne, pour la publication du Château des Cœurs, est arrangée. Ils vont faire des affiches ! Il faudra que « Mme Commanville » collabore à cette publication par un dessin. Je t’expliquerai ça dimanche soir, car j’espère être revenu à ce moment-là près de toi, mon pauvre loulou.

Ma vacance m’a fait du bien, mais je commence à éprouver le besoin d’être chez moi, comme un petit bourgeois.

Le Moscove a été enthousiasmé de mon chapitre.