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DE GUSTAVE FLAUBERT.

1880. À GEORGES CHARPENTIER.
Mercredi soir [septembre 1879].

248, RUE DU FAUBOURG SAINT-HONORÉ.

Mon cher Ami,

Bergerat, que je viens de voir, m’affirme que vous rentrez aujourd’hui à Paris et que le beau temps prolongera votre séjour à Dieppe [sic].

En conséquence, mon bon, il faudrait vuider maintenant la question du Château des Cœurs. Tâchez d’être à la Vie Moderne vendredi entre 4 et 5. Si vous ne pouviez vous y rendre, envoyez-moi un mot pour me donner un rendez-vous. Mais je ne vois que vendredi, car sans doute vous repartirez samedi.

M. Vieille m’a communiqué une lettre de votre imprimeur berrichon qui me paraît farce ! Je n’en ai tenu aucun compte, bien entendu.

Hier je n’ai pas reçu d’épreuves. Pourquoi ? Quelquefois je les renvoie le jour même, étant un modèle d’exactitude, Monsieur !

Tout à vous.

P.-S. — Avec le prochain envoi d’épreuves, expédiez-moi :

1o  L’Histoire de la papauté de Lanfrey.

2o  L’église et les philosophes au XVIIIe siècle, du même.