voilà que je ne trouve pas un mot ! C’est qu’il n’y en a pas. Eh bien, pleurez ! soyez triste ! dégorgez votre cœur et dites-moi, de temps à autre, comment vous allez.
Mille bonnes tendresses et tout à vous.
Je suis bien en retard avec vous. Voici mon excuse : j’ai reçu vos Bonshommes au commencement de ce mois-ci que j’ai passé presque tout entier à Paris. Là, j’ai été assailli de courses et d’affaires… J’espérais qu’un hasard vous apprendrait ma présence et je m’attendais à vous voir.
Je voulais vous dire le plaisir que m’a causé votre volume.
Titi Foyssac est une création. C’est travaillé, ciselé, creusé. L’observation, chez vous, n’enlève pas la poésie ! Au contraire elle la fait ressortir. L’enterrement de votre bonhomme est une merveille. J’ai connu des vieux dans ce goût-là. Je ne connais guère de choses plus originales que votre duo.
L’objection que tout le monde vous fait et que je vous fais moi-même : à savoir que Baudelaire n’était pas comme ça, tombe d’elle-même puisque vous ne nommez pas Baudelaire. Ce conte est une étude philosophique dont je ne vois l’analogie nulle part. Votre personnage principal crève