Page:Flaubert Édition Conard Correspondance 8.djvu/282

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
276
CORRESPONDANCE

1859. À SA NIÈCE CAROLINE.
Paris, lundi matin, 3 heures, 23 juin 1879.
Ma chère Fille,

Je compte toujours être rentré à Croisset mercredi (par le train de l’après-midi).

Laporte, qui part jeudi pour sa nouvelle résidence, viendra y dîner et y coucher[1].

[…] Je suis accablé de courses ! et tanné du séjour de la capitale, à cause de cela.

J’étais invité pour mercredi chez Mme Adam, et jeudi chez Heredia. Mais zut !

La mort du Prince Impérial[2] me fera aller demain à Saint-Gratien, ce qui me dérange beaucoup… !

Tes commissions seront faites. Quant au paquet de papier à lettres, nous ignorons ce que ça veut dire.

Adieu, chérie, à bientôt.

Oui, envoie une carte à Darcel.

Je t’embrasse.

Vieux.


1860. À MADAME JULIETTE ADAM.
[Paris, vers le 23 juin 1879.]
Ma chère Confrère,

Ne vous pendez pas, ce serait dommage ! et la corde serait trop heureuse. La faute en est à la

  1. Il venait d’être nommé inspecteur divisionnaire du travail à Nevers.
  2. Tué le 1er juin 1879 dans un combat au Zoulouland.