Page:Flaubert Édition Conard Correspondance 8.djvu/255

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
249
DE GUSTAVE FLAUBERT.

que rêver à l’entrée et à la sortie de Mexico. Merci, mon cher poète, mon cher ami.

Tout à vous, ex imo.


1838. À MADAME ROGER DES GENETTES.
[Croisset, avril 1879].
Fragment.

[…] Quelle jolie leçon de rhétorique on ferait avec les discours de Renan et de Mézières[1] ! Mais pourquoi Renan s’est-il présenté à l’Académie ? Quelle modestie ! Quand on est quelqu’un, pourquoi vouloir être quelque chose ?

Je rouvre ma lettre pour vous dire que je viens de recevoir la vôtre du 5. J’ignorais le paragraphe de Daudet, merci. « Je te reconnais bien là, Marguerite ! »

Vous avez toutes les délicatesses du cœur et de l’esprit. Aussi on vous aime, on vous aime à en être très heureux et très malheureux. […]


1839. À SA NIÈCE CAROLINE.
Croisset, jeudi, 11 heures [10 avril 1879].

Non seulement reçue, mais sur la cimaise et à une « place distinguée », puisque Mme Commanville

  1. Prononcés pour la réception de Renan à l’Académie française, le 3 avril 1879.