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CORRESPONDANCE

et de tournure, comme celle sur les jets d’eau.

Les deux pièces de vers que j’aime le mieux sont : À mon fils et La Chambre aux joujoux. Et, dans les études littéraires, j’ai relu avec un nouveau chatouillement d’amour-propre tout ce qui me concerne.

Je ne pourrai pas aller vous remercier avant un mois ou six semaines, car je ne puis faire encore que quelques pas dans mon cabinet.

Le Temps ne donne pas le roman de votre mari. Pourquoi ? Dites-lui donc (à votre mari) de m’écrire un peu. Serrez-lui la main de ma part, et permettez-moi, Madame, de baiser la vôtre en vous priant de me croire

Votre très respectueux et

affectionné serviteur (et copain !).


1837. À JOSÉ-MARIA DE HEREDIA.
[Croisset, 7 avril 1879].
Mon cher Ami,

Je ne saurais vous dire l’extrême plaisir que m’a causé votre second volume[1]. Comme c’est amusant ! Voilà de l’histoire !

Depuis bientôt trois mois je suis enfoncé dans des études atroces et antiplastiques. Rien que de la philosophie et du magnétisme. Votre œuvre a donc été pour moi comme un bain de Jouvence. Elle m’a donné de l’air et du soleil. Je ne fais plus

  1. Traduction de la Véridique Histoire de la conquête de la Nouvelle Espagne de Bernal Diaz del Castillo, 4. vol. Lemerre, éd.