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DE GUSTAVE FLAUBERT.

n’est pas libre, je le sens ! Joli résultat ! et à qui ai-je été utile, en définitive ? […]

Adieu, pauvre chérie,

Vieux.


1833. À GUY DE MAUPASSANT.

Entièrement inédite.

Vendredi 28 mars 1879.
Mon cher Ami,

Quant à ce qui me regarde personnellement je suivrai vos instructions de point en point. Je remercierai du mieux qu’il me sera possible, puis nous verrons.

Pas plus tard qu’hier j’ai reçu une lettre de la Princesse me disant que dès que je serai revenu, on jouera chez elle votre Histoire du Vieux Temps. Ce jour-là, bien entendu, je vous présenterai. Vous pouvez lui envoyer votre brochure avec ce mot : « À S. A. I. Madame la Princesse Mathilde ». C’est la formule, le reste comme vous l’entendrez.

J’ai écrit à Huysmans une lettre de brave homme à laquelle il n’a pas répondu, c’est-à-dire que, tout en lui faisant des éloges, je lui disais franchement mon opinion. Si j’en avais reçu une pareille j’en aurais remercié l’auteur par un mot. Que dois-je penser ?

Est-il vexé ? Tant pis pour lui ! J’ai agi honnêtement et esthétiquement. Je m’étonne, aussi, de n’avoir point encore le nouveau roman d’Hennique (Couronneau ! ).