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DE GUSTAVE FLAUBERT.

rare. Un peu après lui est mort Saint-René Taillandier, qui a écrit contre moi des articles stupides. Cela va faire deux places à l’Académie. Je ne briguerai ni l’une ni l’autre, pas besoin de vous le dire.

J’ai trouvé la lettre du Prince Impérial très digne, très convenable.

Je me réjouis à l’idée que Popelin viendra me voir la semaine prochaine et serais fort dupé s’il ne venait pas.

Cette longue séparation de mes plus chers amis, parmi lesquels vous êtes au premier rang, Princesse, commence à m’attrister. Mais je ne pourrai pas descendre un escalier avant six semaines au plus tôt. Bref, si je peux faire le voyage de Paris vers la fin d’avril, ce sera beau.

D’ici là, écrivez-moi quand vous n’aurez rien de mieux à faire. Ce sera me rendre service.

Je vous baise les deux mains aussi longuement que vous le permettrez.

Je suis votre vieux fidèle et dévoué.


1820. À MADAME JULIETTE ADAM.
Croisset, 7 mars 1879.
Chère Madame,

Je vous remercie du souvenir et du livre[1] (et de la dédicace aussi, qui ne ment pas, puisque dernièrement vous m’avez donné des preuves de sa sincérité).

  1. Grecque, 1 vol.