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CORRESPONDANCE

faire ce qu’il vous plaira. Mes félicitations, encore une fois.

Je vous serre cordialement la main et suis vôtre.


1817. À GUY DE MAUPASSANT.
Croisset, 27 février 1879.
Mon cher Ami,

Je retire mes malédictions. Merci de la visite à Baudry. Ce n’était pas de son résultat que j’étais inquiet, mais de vous, de votre pièce. Je voulais avoir des détails vrais.

Enfin, tout a réussi ! Ce qui est fort heureux pour l’avenir. Maintenant, on lira vos manuscrits. Quant aux petites perfidies, vous en verrez bien d’autres. Il faut s’y résigner.

Les naturalistes vous lâchent ; ça ne m’étonne pas. Oderunt poetas.

À propos des naturalistes, que dois-je faire avec votre ami Huysmans ? Est-un homme à qui l’on puisse dire carrément sa façon de penser ? ses Sœurs Vatard me causent un enthousiasme très modéré. Comme il m’a l’air d’un bon bougre, je ne voudrais pas l’offenser. Cependant ?

Maintenant que je connais les sentiments de cet excellent M. Baudry, j’ai un terrain solide sous les pattes et (sans vous compromettre en rien) je m’expliquerai carrément avec ledit sieur. La semaine prochaine il recevra de moi une lettre qui lui clora le bec. Donc, merci encore et ne