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cience que sur la mienne. J’en ai été malade toute la journée d’hier. Mon vieil ami a maintenant une triste réputation, une vraie tache ! S’il avait aimé le style, au lieu d’aimer le bruit, il n en serait pas là…

Je t’embrasse.

Ton vieux.



1753. À ÉMILE ZOLA.
[Paris], jeudi 12 [septembre 1878].
Mon cher Ami,

Bardoux me charge de vous prier de venir le voir pour avoir avec vous une explication. Les raisons qu’il m’a données m’ont paru plausibles. Vous aurez le ruban très prochainement. Si ma plume n’était pas exécrable, je vous en écrirais plus long. Bref, allez le voir.

Je serai chez la Princesse Mathilde, à Saint-Gratien, toute la semaine prochaine (à partir de mardi, sans doute). J’en reviendrai samedi (de samedi en huit) pour déjeuner chez Bardoux, et le lendemain soir je serai à Croisset.

J’ai reçu votre « Théâtre » dont je vous remercie ; j’en approuve la préface, en vous disant comme Mac-Mahon à l’officier nègre : « Continuez ! »

Est-ce que les messieurs d’Auch[1] ne vous ren-

    cette phrase : « M. Maxime Du Camp est-il satisfait ? » (Note de René Descharnes.)

  1. Affaire de mœurs dans laquelle furent impliqués l’ex-juge de paix de Grenade-sur-Garonne, et un ancien vice-président du Comité du Salut Public d’Auch.